UNE FRAUDE GLOBALE ET SUBTILE CONTRE TOUTES LES FAMILLES.
TABLE DES MATIERES
I- LES RAISONS D'UNE APPROCHE DIFFERENTE..
VI- LE COEFFICIENT MULTIPLICATEUR DE CREDIT.
VII – CREATION ET DESTRUCTION MONETAIRES.
VIII – LA VITESSE DE CIRCULATION MONETAIRE.
X –UN DROIT ECONOMIQUE : LA CREATION MONETAIRE.
XI-UN PROBLEME D'ARITHMETIQUE ELEMENTAIRE.
XII-SOLUTIONS ET PRINCIPES FONDAMENTAUX.
XIII- LA NECESSAIRE INTERVENTION CITOYENNE.
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I- LES RAISONS D'UNE APPROCHE DIFFERENTE
1- L'économie défaillante
Un seul regard sur le monde nous révèle d’emblée des contradictions insupportables : des pans entiers de l’humanité abandonnés à une misère profonde, y compris dans les pays dits « riches », alors que par ailleurs s’étale une richesse insolente, des capacités de production toujours croissantes n’arrivent pas à enrayer des pénuries dramatiques, un génie humain qui se surpasse sans cesse, mais fait bon ménage avec l’inculture la plus totale dans des domaines vitaux. Scientifiques et intellectuels sont concernés au même titre que le citoyen lambda.
Il est aisé de démontrer que ces contradictions subsistent parce que une science, l’économie, n’a pas suivi comme les autres la voie du progrès.
2- Un choix moral
Un choix moral s’impose en préalable pour déterminer les finalités de l’économie. Doit-elle demeurer le champ de la débrouillardise individuelle ? et dans ce cas malheur au vaincu. Ou bien doit-elle avoir pour ambition la meilleure répartition possible des richesses à l’avantage de tous en faisant un compromis avec les aptitudes de chacun ?
3- Pour une meilleure répartition des richesses
Dans un monde en phase d’urbanisation croissante et rapide, les conditions de vie en autosubsistance tendent à disparaître. Chaque humain est bien incapable de produire lui-même ce dont il a besoin, ne serait-ce que l’essentiel. De sa conception à sa mort il est lié au corps social par une suite de relations d’abord, de transactions ensuite, qui assurent plus ou moins bien ses besoins vitaux. A l’état de fœtus il est nourrit par le sang maternel à travers le cordon ombilical, après la naissance, le liquide nourricier deviendra le lait maternel, ensuite après le sevrage et jusqu’à la mort, le liquide nourricier se transforme en liquidités monétaires qui, parce qu’elles remplissent une fonction vitale
méritent une attention toute particulière. On comprend aisément que toute interruption du flux nourricier à quelque étape que ce soit de la vie entraîne la mort du sujet. Une telle éventualité est-elle compatible avec une société civilisée ? certainement pas.
De la qualité de la solution qui va être apportée au problème de la relation de l'homme avec la monnaie, ou plutôt avec les autres hommes à travers la monnaie, dépend le futur de notre civilisation, sans doute même sa survie ou sa mort.
Le système économique actuel tue chaque année autant d'humains que la seconde guerre mondiale en cinq ans. c'est dire s'il est performant dans l'œuvre de mort.
Il réunit toutes les conditions pour favoriser les pires convulsions sociales, les égarements de toute nature, les guerres civiles, le désespoir parmi les jeunes. Certains signes sont déjà perceptibles comme l'accroissement de l'insécurité, de la délinquance, du taux de suicides, etc.
Nous n'avons pas le choix, il nous faut assurer une meilleure répartition des richesses, seule capable d'assurer à chacun une vie digne en mettant à sa disposition les bienfaits du progrès et en le libérant de l'angoisse des lendemains incertains.
A cette noble tâche, des gens de talent, sincères, s'y sont déjà employés sans parvenir pour autant à des résultats tangibles et durables. Pourquoi ?
4- L'approche doit être scientifique
L'approche de l'économie monétaire doit être scientifique, elle ne peut être orientée politiquement ou idéologiquement comme peut l'être l'économie générale. C'est pour avoir oublié cet impératif avec une constance soutenue que l'humanité voit s'aggraver tous les maux qui la rongent à l'aube du troisième millénaire. Comme la physique, l'économie obéit à des lois fondamentales, mais rassurons nous, elles sont beaucoup plus simples, car l'économie n'est que la science de la répartition. ces lois s'imposent toutefois avec autant de rigueur que celles de la physique et lorsque nous ne les respectons pas elles nous sanctionnent. Nul besoin de mathématiques supérieures pour les comprendre, laissons les économistes distingués se livrer à leurs calculs avec le succès que l'on sait.
En économie, comme en bien d'autres domaines, tout (ou presque) a déjà été dit. Mais l'enseignement de certaines vérités contraires aux intérêts des puissances financières est le plus souvent noyé dans un flot de considérations annexes qui en masque tout l'intérêt. La complexification artificielle des mécanismes monétaires rend leur compréhension inaccessible aux non initiés et constitue une arme supplémentaire au service des bénéficiaires du système.
Toute notre démarche consistera donc, non pas à édifier une nouvelle théorie, mais à extraire l'essentiel de ce qui a déjà été dit pour l'articuler dans un ensemble cohérent. Nous pourrons constater combien cette modeste démarche s'avère fructueuses en découvertes fécondes. Ainsi donc, si l'on abandonne au spécialiste l'étude des problèmes spécifiques qui peuvent être complexes, les bases fondamentales de l'économie monétaire sont très simples et peuvent être enseignées à un enfant de douze ans, ce qui contribuerait puissamment à sa formation de citoyen. Parvenir à ce niveau de vulgarisation économique est une exigence démocratique.
Aujourd'hui, le message économique transmis au peuple à travers l'université ou les médias est si éloigné des réalités qu'il fait du peuple un analphabète incapable d'exercer sa fonction de contrôle démocratique. Privé de savoir, désarmé, le peuple est saigné à blanc sans même être capable de réaction défensive.
II- L'ECONOMIE NON MARCHANDE
Les dysfonctionnement de l'économie marchande suscitent un regain de curiosité, voir d'intérêt pour l'économie dite "non marchande" ainsi nommée parce qu'elle ne donne pas lieu à marchandage. Elle génère une opération généreuse, à sens unique, sans estimation de la valeur. Il s'agit d'un don pour la fourniture d'un bien, ou du bénévolat pour un travail gratuit. La charité entre aussi dans ce cadre. Les associations caritatives et les ONG sont des acteurs de l'économie non marchande. L'influence de l'économie non marchande ne peut que rester très marginale. Elle compense les carences de l'économie marchande dans des situations extrêmes. Son extension est toutefois révélatrice de la mauvaise santé de l'économie marchande. L'économie non marchande ne peut se substituer totalement à l'économie marchande qu'à l'intérieur de la famille, du clan ou de la tribu. Au delà, le recours au troc ou aux transactions monétaires est inévitable.
III- L'ECONOMIE MARCHANDE
1- Le troc simple.
C'est la manière la plus simple d'effectuer une transaction, elle consiste en l'échange de marchandises estimées d'égale valeur. Toutefois cette opération impose une contrainte quasi insurmontable dans une économie moderne : il faut que chacun des deux interlocuteurs propose au même moment la marchandise désirée par l'autre. Pratiquement, les chances de réaliser une telle éventualité sont très faibles. Les chantiers de Saint-Nazaire vont construire le plus grand paquebot du monde. Des composants sophistiqués et des produits semi-finis extrêmement variés vont être acheminés du monde entier. Peut-on imaginer avoir recours au troc ? inutile d'y penser. Le troc n'est applicable que dans des cas très particuliers. Deux Etats, par exemple, prenant en main une opération commerciale, pourraient échanger du pétrole contre du café. Mais il ne s'agit dans ce cas, que d'une opération très simple portant sur des produits de base. Dans la quasi généralité des cas il faut recourir à un autre moyen.
2- Le troc en deux temps.
Le don et le troc simple ne pouvant se pratiquer que dans des cas très particuliers, comment résoudre le problème du troc lorsque l'un des deux interlocuteurs ne possède pas la marchandise qui convient ? Il n'a alors d'autre solution que de signer une reconnaissance de dette promettant pour plus tard la marchandise qu'il ne peut fournir dans l'immédiat.
Le troc s'opère alors en deux temps.
Premier temps : Fourniture d'une marchandise en échange d'une reconnaissance de dette (créance).
Deuxième temps : Fourniture d'une marchandise en sens inverse (la contrepartie) et destruction de la créance.
L'introduction du facteur temps dans le troc a permis de résoudre le problème, mais le système reste lourd à gérer. Le débiteur est tenu de fournir une marchandise précise qu'il devra produire ou obtenir par le recours à une autre transaction. De son côté le créancier peut toujours recouvrer plus rapidement la contrepartie marchande qui lui est due en cédant sa créance par endossement au nom d'un tiers fournisseur immédiat.
3- La transaction monétaire.
Ce type de transaction s'inscrit totalement dans la logique précédente du troc en deux temps à deux différences près.
La première concerne le débiteur. La reconnaissance de dette n'est plus un acte individuel signé par une personne mais devient un acte collectif. La collectivité prend le relais de l'individu pour fournir le bien ou service attendu.
La seconde concerne le créancier. La reconnaissance de dette qu'il détient n'est plus nominative, mais anonyme. Elle devient "au porteur". Elle est acceptée par tout le monde sans endossement. En un mot, la reconnaissance de dette individuelle s'est transformée en reconnaissance de dette collective, elle fait l'objet d'un contrat social et prend le nom de "monnaie".
Le troc en deux temps se décompose alors comme suit :
Premier temps : vente, c'est à dire échange d'une marchandise contre de la monnaie.
Deuxième temps : Achat, c'est à dire échange de la monnaie contre une autre marchandise.
Nous avons bien un troc en deux temps par échange marchandise/marchandise en passant par la double opération vente/ achat auprès de deux interlocuteurs différents.
Une observation lourde de conséquence doit être faite. De même que la reconnaissance de dette individuelle ne peut être émise que par la personne concernée, la reconnaissance de dette collective (ou monnaie) ne peut être émise que par un organisme officiel sous l'étroite surveillance de la collectivité nationale engagée à fournir les biens et services promis par la monnaie.
IV- LA MONNAIE.
1- Définition .
Le troc en deux temps par transaction monétaire permet de comprendre ce qu'est réellement la monnaie :
- Une créance sur la collectivité, vue du côté du porteur.
- Une reconnaissance de dette (en biens ou services), vue du côté de la collectivité.
Les différentes définitions données dans les livres d'économie ne permettent généralement pas d'accéder à une réelle compréhension de sa nature.
Voici par exemple quelques unes de ces définitions :
- Terme ambigu, la monnaie est en effet, un ensemble d'éléments complexes et non homogènes.
- La monnaie est constituée par l'ensemble des moyens de paiement dont disposent les agents économiques pour régler leurs transactions.
- La monnaie est un simple instrument économique.
- "…, la monnaie est un instrument indispensable à la réalisation des échanges…elle peut être considérée comme une créance dont le terme et la nature de la contrepartie seront déterminés par le choix de son détenteur…."
Une créance sur qui ? non précisé. Cette dernière définition apparaît malgré tout comme l'une des moins mauvaises. L'essentiel, non explicité, doit être extrait de plus d'une demi-page de considérations diverses d'intérêt secondaire.
La liste de tels exemples pourrait être longue. Si parfois l'essentiel est dit, c'est toujours d'une manière dissimulée qui empêche d'en appréhender la portée en première lecture.
La définition de la monnaie constitue le chapitre le plus lacunaire de l'économie monétaire. Or, il est impossible de théoriser solidement sur un élément mal défini et il n'est pas étonnant que en ce domaine l'obscurantisme règne en maître sur toute la société, y compris au sein de l'université.
2- Les trois fonctions de la monnaie.
a)- La monnaie a une fonction d'intermédiaire dans les échanges dont elle facilite considérablement la réalisation.
b)- La monnaie a une fonction de mesure de la valeur. Pour cela elle est fractionnée en unités de mesure ou unités monétaires, exemple : le franc, le dollar, le mark, etc. Ces unités de mesure doivent-elles être étalonnées sur une grandeur type immuable comme le sont les unités de mesure dans toutes les disciplines scientifiques ? C'est une question qui mérite d'être posée et traitée à part. Pratiquement la mesure de la valeur se fait par l'estimation ( ou le calcul ) du prix.
c)- La monnaie a une fonction de conservation de la valeur. Le troc en deux temps fait intervenir un intervalle de temps entre la vente qui permet l'acquisition de monnaie et l'achat qui permet l'acquisition d'un bien ou d'un service par l'utilisation de cette même monnaie. Théoriquement, la valeur de la monnaie ne devrait pas se dégrader durant cet intervalle de temps, quelque soit sa durée. La monnaie acquise lors de la vente au premier temps du troc devrait permettre d'acquérir des biens d' une égale valeur lors de l'achat au second temps. Historiquement, du fait de l'inflation cette exigence morale et technique n'a jamais été satisfaite. Les raisons en seront étudiées plus loin, mais retenons que ce manque de rigueur a un coût extrêmement lourd pour la société.
Par les trois fonctions qu'elle exerce, la monnaie apporte une liberté considérable dans les échanges, et par là, elle a vraisemblablement contribué largement au progrès humain.
3- Les différentes formes de monnaie.
Physiquement la monnaie prend trois formes :
a)- La monnaie divisionnaire : elle est représentée par les pièces dont la valeur peut varier de une fraction d'unité monétaire à quelques unités monétaires (5 centimes à.50 francs). La monnaie divisionnaire permet une estimation précise de la valeur.
b)- La monnaie fiduciaire. Ce sont les billets de banque (de 20 à 500 francs).
c)- La monnaie scripturale . Elle englobe tous les comptes courants bancaires ou postaux et permet les règlements par chèques.
La monnaie électronique se range dans la même catégorie.
4- La masse monétaire.
C'est l'ensemble de la monnaie en circulation , c'est à dire celle détenue par les particuliers (agents non financiers). Les pièces et billets détenus par les banques (agents financiers) ainsi que leur compte à la banque centrale ne sont pas recensés dans la masse monétaire. La détermination de la masse monétaire est simple, pensez vous, il suffit d'additionner les trois formes de monnaie précédemment décrites Mais apparemment, simplicité, clarté, logique, ne constituent pas des objectifs à atteindre. d'éminents économistes ont cru bon de répartir la masse monétaire en quatre agrégats M1, M2, M3, M4, dont la composition est donnée brièvement ci-dessous (pour mémoire):
L'agrégat M1 comprend les monnaies divisionnaire, fiduciaire et scripturale. Il est seul a avoir "pouvoir de règlement", c'est à dire à permettre de faire un achat avec pièces, billets ou chèque. M1 constitue la masse monétaire au sens strict du terme. Parce qu'il traduit la réalité c'est le seul agrégat que nous prendrons en considération dans la suite de notre raisonnement.
L'agrégat M2 englobe l'agrégat M1 plus ce que l'on appelle la "quasi-monnaie", c'est à dire les livrets de caisse d'épargne, les CODEVI et tous les placements mobilisables à vue mais non susceptibles d'être directement utilisés lors de transactions sur biens et services.
L'agrégat M3 s'obtient par adjonction à M2 des dépôts en devises, des placements à court terme négociables émis par les établissements bancaires, les placements à échéance gérés par les banques ou le trésor, et autres "produits" aux caractéristiques semblables.
L'agrégat M4 regroupe avec M3 les placements à court terme négociables émis par les agents non bancaires et l'épargne contractuelle gérée par les banques ( exemple: plan d'épargne logement). Cette épargne contractuelle peut être transformée à tout moment en moyen de paiement, mais sa conversion avant échéance fait subir à l'épargnant une perte financière importante.
Avec juste raison certains économistes, parmi lesquels Jacques Riboud, présentent comme une "faille de la pensée" la confusion entre ce qui EST monnaie et ce qui PEUT seulement se transformer en monnaie, entre ce qui a pouvoir de règlement et ce qui ne l'a pas. L'adjonction à M1 de trois agrégats supplémentaires : M2, M3, M4 introduit une confusion dans les esprits. Cette confusion est-elle innocente ? Elle a en tous cas pour résultat de décourager la curiosité du profane pour les problèmes monétaires et de l'inciter à s'en remettre aux "spécialistes".
On évoque la "titrisation" de la monnaie, cela signifie que des titres, s'ils sont monétisables assez facilement, peuvent être inclus dans la masse monétaire. La notion de monnaie se trouve diluée, ses frontières avec les autres formes de valeur deviennent floues. Le maraîcher qui à six heures du matin va au marché avec un quintal de carottes, les aura sans doute vendues, c'est à dire "monétisées", avant midi. Peut-on dire pour autant que les carottes SONT de la monnaie ? sûrement pas, car on ne peut rien acheter DIRECTEMENT avec des carottes. Le même raisonnement peut être tenu avec un livret de caisse d'épargne qui pourtant est inclus dans M2.
On comprend mieux maintenant l'une des définitions déjà donnée de la monnaie et qui s'inscrit dans la logique des agrégats:"Terme ambigu, la monnaie est en effet, un .ensemble d'éléments complexes et non homogènes".
On peut comprendre encore que des centaines de milliers d'étudiants ne comprennent rien aux problèmes monétaires, et leurs professeurs peut-être pas davantage. Nous allons découvrir que à la faveur de ce brouillard baignant la pensée économique, a été construit un système monétaire monstrueux pour le plus grand profit d'un petit nombre.
V- LE BILAN BANCAIRE.
La prétention à refonder l'économie monétaire exige une connaissance, non pas approfondie, mais au moins portant sur l'essentiel des mécanismes en vigueur. Ceux-ci ont été compliqués à l'envie avec pour résultat voulu ou non, mais certain, de décourager le profane de toute velléité de chercher à les comprendre. Sinon au prix d'une fatigue qui finit par faire accepter l'inacceptable. C'est pourquoi cette analyse s'efforce de simplifier et clarifier les choses pour mieux appréhender l'essentiel.
La connaissance du bilan bancaire est utile à la compréhension globale des mécanismes monétaires. Les différents postes du passif et de l'actif d'une banque peuvent être regroupés en quatre postes principaux.
Un bilan simplifié se présente donc comme suit :
A l'actif Au passif
Liquidités Emprunts
Créances Dépôts
- Les liquidités comprennent les pièces et billets détenus par la banque plus son compte en monnaie scripturale à la banque de France qui joue le rôle de banque des banques. Les liquidités sont immédiatement disponibles par la banque et lui permettent de faire face aux demandes de paiement au guichet.
- Les créances sur les emprunteurs constituent pour la banque une promesse de monnaie disponible à terme.
- Les emprunts bancaires contraignent la banque à effectuer des remboursements exigibles à terme.
- Les dépôts sont immédiatement exigibles par les déposants.
En volume, les deux postes principaux sont les créances à l'actif, et les dépôts au passif. Ainsi l'argent immédiatement exigible par les déposants est bien supérieur à l'argent immédiatement disponible par le banquier, mais, sauf panique, le risque d'une demande de retrait total des dépôts est pratiquement nul. Nous verrons plus loin que l'acceptation de ce déséquilibre permet aux banques de créer la monnaie.
Suivons l'évolution du bilan bancaire dans le cadre des opérations courantes.
(1) Bilan initial
Actif Passif
Liquidités 150 Emprunts 150
Créances 850 Dépôts 850
1000 1000
Supposons qu'un client dépose 10
(2) Nouveau bilan
Actif Passif
Liquidités 160 Emprunts 150
Créances 850 Dépôts 860
1010 1010
Supposons maintenant que à partir du bilan (2) la banque accorde un prêt de 40.
(3) Nouveau bilan avant retrait effectif de l'emprunt.
Actif Passif
Liquidités 160 Emprunts 150
Créances 890 Dépôts 900
1050 1050
Par création monétaire le banquier a porté 40 sur le compte de l'emprunteur, ce qui augmente d'autant le total des dépôts. Dans le même temps, le bilan est équilibré par l'apparition à l'actif d'une créance du même montant.
(4) Nouveau bilan après retrait effectif de l'emprunt.
Actif Passif
Liquidités 120 Emprunt 150
Créances 890 Dépôts 860
1010 1010
L'étude du bilan bancaire ci-dessus se situe dans le droit fil de l'enseignement officiel. Comparons les passifs des bilans (2) et (4), c'est à dire avant et après la procédure de crédit. Nous constatons que le banquier a pu prêter 40 sans faire d'emprunt nouveau ni diminuer le volume des dépôts. L'explication s'en trouve au bilan (3) où le banquier a fait apparaître à l'actif une créance nouvelle en "monétisant" par jeu d'écriture la promesse de remboursement de l'emprunteur (augmentation des dépôts de 40). Parce qu'elle ne correspond à aucune production ni service rendu, cette création monétaire est hautement contestable moralement (thèse de Maurice Allais). L'enseignement officiel nous présente ce type d'opération comme naturel et acceptable. A chacun d'en juger.
VI- LE COEFFICIENT MULTIPLICATEUR DE CREDIT
S'il le fallait, la théorie du multiplicateur de crédit apporte encore de sérieux arguments à la critique du système monétaire en vigueur. cette théorie est développée dans le livre "La monnaie" de Henry Guitton et Gérard Bramoullé, édition 1987, pages 115 à 124. Editeur Dalloz.
Le client d'une banque A dépose 1000 francs sur son compte.
Sur ces 1000 F la banque A va prêter 800 F et garder 200 F par sécurité.
Le rapport 200/1000 est appelé taux de couverture.
Dans la pratique le taux de couverture est le rapport :
Total des liquidités immédiatement disponibles / total des dépôts
L'emprunteur des 800 F va les dépenser et les 800 F vont être déposés par exemple dans une banque B.
A ce niveau nous pouvons déjà constater que les 1000 F initiaux ont donné naissance à 800 F supplémentaires, car le banquier A n'a pas pour autant retiré les 800 F du compte du premier déposant, le total des inscriptions monétaires est maintenant de :
1000 F + 800 F = 1800 F
Le phénomène va se poursuivre :
Sur les 800 F la banque B va garder 20 %, soit 160 F et prêter 640 F qui iront dans une banque C, laquelle à son tour va garder 128 F et prêter 512 F. Et ainsi de suite.
Pour simplifier le raisonnement nous avons considéré que toutes les banques avaient un taux de couverture de 20%, ce qui n'est pas forcément le cas dans la réalité mais ne change rien quant à la logique du système et à ses conséquences. Il en résulte que la "limite mathématique" de l'argent mis en circulation pourra atteindre 5 fois le dépôt initial de 1000.
Le rapport: dépôt final / dépôt initial = 5
est appelé coefficient multiplicateur de crédit.
On peut constater que le coefficient multiplicateur est l'inverse du taux de couverture
5 = 1 / 0,2
si le taux de couverture était de 10 %, le coefficient multiplicateur serait 10 = 1 / 0,1
Sur la démonstration précédente nous pouvons faire trois observations.
1- La banque de dépôt comme son nom l'indique , n'est que dépositaire de l'argent en compte courant. Lorsqu'elle l'utilise, elle outrepasse son droit.
2- Nous avons vu dans un premier temps que les 1000 F déposés à la banque A ont engendré 800 F à la banque B
1000 en A + 800 en B = 1800
il y a donc bien eu création monétaire. L'opération correcte eut été :
(1000-800) en A + 800 en B = 1000
donnant lieu à un simple transfert monétaire nécessitant l'accord du déposant pour effectuer un prêt.
Dans le cadre actuel du crédit le banquier commet un faux en écriture passible logiquement de sanction pénale. Transposée aux écritures, la création monétaire bancaire est exactement de même nature que la contrefaçon des billets de banque. C'est pourquoi dans son livre intitulé " L'impôt sur le capital et la réforme monétaire", éditeur Hermann, Maurice Allais consacre sur le sujet un chapitre intitulé "Les faux monnayeurs".
On pourrait penser que la banque A prend un risque en prêtant beaucoup plus qu'elle ne détient. En réalité, ce faisant, elle alimente les autres banques , lesquelles procèdent de même et alimentent en retour la banque A. Statistiquement les échangent s'équilibrent. Il suffit que chaque banque soit émettrice en fonction de son importance relative.
3- La monnaie est définie comme une créance sur la collectivité. En effet elle promet à son détenteur des biens ou des services qui seront fournis par la collectivité. Il revient donc à cette dernière de reconnaître sa dette, c'est à dire d'émettre les pièces, billets ou monnaie scripturale
Cette seule considération suffit à réfuter le principe de l'émission monétaire par les banques commerciales.
Il est à la fois aberrant et atterrant que les auteurs de la démonstration, comme une majorité d'économistes, ne parviennent pas à la conclusion qui s'impose. Cette réserve prudente contribue à la survie d'un système si peu justifié qu'il paraît invraisemblable qu'il ait pu traverser trois siècles d'histoire bancaire. Et cette invraisemblance nuit même à la crédibilité de la critique. Le mensonge est consolidé par son énormité. Sa dénonciation apparaît comme un piège. Comme disait Goebbels "Plus le mensonge est gros, plus il a des chances de passer"…mais c'est sans compter sur l'acharnement viscéral des humains à traquer la vérité.
VII – CREATION ET DESTRUCTION MONETAIRES
Les chapitres précédents ont mis en évidence la création monétaire par les banques de dépôts dans le cadre du crédit. La monnaie est considérée comme créée dès sa mise à la disposition de l'emprunteur par inscription sur son compte*. Inversement, elle est considérée comme détruite lors du remboursement. Mais à y regarder de plus près, cette destruction monétaire n'est que convention de langage. Une véritable destruction voudrait que le banquier supprime le signe monétaire. En réalité, le jour même de son dépôt en banque, le chèque de remboursement va à la compensation et son montant est crédité sur le compte de la banque à la banque centrale. La destruction réelle ne concerne que la créance figurant à l'actif du bilan bancaire.
Création et destruction monétaires constituent un privilège exorbitant acquis à l'usage par les banques (agents financiers). Seule la monnaie détenue par les ménages, les entreprises ou les collectivités locales (agents non financiers) est recensée dans la masse monétaire (agrégat M1). Selon la logique des mécanismes monétaires en vigueur: l'accroissement de M1 est égal à la création moins la destruction
Ainsi toute la monnaie en circulation n'est émise qu'à titre temporaire pour la durée du crédit. La collectivité est soumise à une terrible contrainte : celle de devoir s'endetter continuellement pour disposer de la monnaie socialement nécessaire. L'endettement peut se concevoir pour un particulier dont les besoins monétaires peuvent à un moment donné dépasser ses revenus réguliers, par contre, une question est posée : pourquoi la collectivité nationale qui produit toutes les richesses réelles devrait-elle s'endetter et payer un intérêt pour avoir le droit de consommer collectivement à travers son budget, une part de sa propre production ?
Aucun particulier n'accepterait de payer un taux d'intérêt chaque fois qu'il tire un produit de son jardin. Pourtant, collectivement, nous paraissons atteints de cécité. Nous assurons aux banques des revenus considérables sans recevoir la moindre contrepartie d'une production quelconque ou d'un service rendu. Ce jugement porte uniquement sur la création monétaire. Les banques ont par ailleurs une fonction d'intermédiaire financier entre un prêteur et un emprunteur et elles gèrent les comptes des déposants. Ces deux dernières activités parfaitement justifiées, sont suffisantes pour leur assurer des profits substantiels.
Les banques centrales, dites aussi "institut d'émission", ont pour fonction, entre autre, de créer la monnaie. Or, il faut savoir que l'article 104 du traité de Maastricht leur interdit de remplir cette fonction essentielle.
La banque centrale européenne (BCE) prend des décisions portant sur la régulation monétaire, le niveau des prix et des taux d'intérêt. Les conséquences de ces décisions sont de première importance pour les peuples. En accordant l'indépendance aux banques centrales, l'article 107 laisse les coudées franches aux gouverneurs et réduit les capacités d'intervention des peuples concernés.
Enfin l'article 27 du protocole sur les statuts de la BCE stipule que les commissaires aux comptes chargés de son contrôle devront être recommandés et agrées par le conseil des gouverneurs de cette même banque. Cela ressemble fort à un auto-contrôle !
L'ensemble de ces dispositions semble relever davantage du secteur d'activité des juges Eva Joly et Van Ruynbeck que de l'économie.
Aucun de ces points n'ayant été abordé pendant la campagne pour le référendum sur le traité de Maastricht, quel crédit peut-on accorder à une décision prise par les français sur le fil du rasoir? Peut-on décemment continuer sur cette lancée?
* chapitre 5 – bilan (3)
VIII – LA VITESSE DE CIRCULATION MONETAIRE
C'est un facteur important à prendre en considération pour comprendre l'équilibre monétaire. Chaque année dans le pays sont effectuée un certain nombre de transactions T, à un prix moyen P. Pour effectuer ces transactions d'un montant total TxP nous disposons d'une masse monétaire M. La valeur TxP étant bien supérieure à M il faudra que chaque unité monétaire soit utilisée plusieurs fois, autrement dit qu'elle soit douée d'une certaine vitesse de circulation V.
L'ensemble des transactions étant effectué avec la monnaie disponible, nous pouvons écrire l'égalité suivante : TxP = MxV
dans laquelle V exprime le nombre de fois dans l'année où une unité monétaire est utilisée dans une transaction, c'est pourquoi V est appelée vitesse-transaction. Mais cette égalité présente un inconvénient : les valeurs T et P sont difficilement quantifiables.
C'est pourquoi, plus récemment a été établie une autre relation plus proche des réalités économiques et prenant en compte, non plus le total des transactions mais seulement celles relatives aux services et aux produits finis. La valeur de la production finale et des services est connue sous le nom de produit intérieur brut (PIB). Le PIB exprime également le revenu national désigné par la lettre Y (symbole anglo-saxon). La nouvelle relation s'écrit V = Y/M
dans laquelle V exprime le nombre de fois dans l'année où une unité monétaire a été utilisée dans une transaction concernant un produit ou un service recensés dans le revenu national.
V est alors appelée vitesse-revenu.
La vitesse-transaction est 8 à 20 fois supérieure à la vitesse-revenu. En 1999 le revenu national a été de 8833 Milliards de francs, la masse monétaire 1865 Mds.
V = Y/M = 8833/1865 = 4,73
Cette valeur est assez constante, elle varie entre 3 et 5 selon l'abondance de monnaie sur le marché, les fluctuations de l'économie ou les changement d'habitudes. Ainsi par exemple, faire passer le versement des salaires de la quinzaine au mois réduit la vitesse de circulation et peut justifier une émission monétaire.
Maurice Allais, l'un des rares économistes à avoir su déceler la perversité de notre système monétaire, et à avoir eu le courage de le dénoncer publiquement, préconise avec juste raison l'obligation pour les banques de respecter un taux de couverture de 100 %. Il est évident que cette mesure interdisant aux banques de prêter plusieurs fois le même signe monétaire aurait pour effet de gonfler leur compte de liquidités. L'accroissement de cette monnaie oisive réduirait la vitesse de circulation monétaire. La relation V = Y/M s'imposant par la force des choses, il faudrait augmenter M pour ne pas nuire au revenu national Y. On peut supposer avec une quasi certitude qu'une émission monétaire par la banque centrale s'imposerait pour conserver la même quantité de monnaie disponible (MxV) à la disposition des agents non financiers. Comme on peut le constater, l'application de cette mesure "hautement morale" ne pose aucune difficulté technique. Il s'établirait, tout simplement, un nouvel équilibre monétaire.
IX – LA REGULATION MONETAIRE
La régulation monétaire intervient sur la quantité de monnaie en circulation pour parvenir à des objectifs portant sur la croissance et l'inflation.
1- Dans le cadre du système actuel les objectifs visés sont une croissance soutenue et une inflation maintenue à 2 %. La banque centrale n'étant pas émettrice, elle va essayer d'intervenir sur l'émission des banques privées par les moyens suivants :
- Le réescompte de créances détenues par les banques. Les créances sont remboursées aux banques avant échéance au prix d'un certain taux de réescompte.
- Les interventions sur le marché monétaire interbancaire consistent à accorder aux banques des prêts à des conditions fixées par la banque centrale.
- Les opérations d'open-market. La banque centrale vend ou achète des titres aux banques commerciales. Ainsi elle injecte (si elle achète) ou retire (si elle vend) de la monnaie dans le circuit bancaire.
- Les réserves obligatoires font obligation aux banques de conserver une certaine fraction de leurs dépôts sur un compte non rémunéré à la banque centrale
- L'encadrement du crédit. En ce cas, le volume, le coût et les conditions d'attribution du crédit sont directement réglementés par les autorités monétaires.
A l'exception de l'encadrement du crédit auquel l'Etat n'a d'ailleurs plus guère recours, les autres moyens agissent de manière indirecte et sont d'une efficacité très relative, ce qui tend à expliquer que les réalités économiques échappent si souvent aux objectifs assignés. Ces dispositions laissent croire que la banque centrale assure la régulation monétaire, alors que en réalité, les banques commerciales ont une part essentielle dans l'exercice de cette fonction. L'ensemble de ces moyens relève de l'empirisme le plus total.
2- La théorie quantitative, solution alternative.
Cette théorie échafaudée dès le XVIeme siècle par Navarrus et Jean Bodin, est d'une simplicité extrême. Elle énonce que la qualité (pouvoir d'achat) de la monnaie est inversement proportionnel à sa quantité.
La théorie quantitative enseigne que la masse monétaire doit être indexée sur le PIB, mais on peut observer que celui-ci varie également comme le produit : T x p avec :
T = temps de travail social annuel
p = taux de croissance annuel de la productivité.
Ces deux indicateurs économiques sont très faciles à déterminer. Le temps de travail est l'ingrédient universel de tout ce qui a de la valeur et se négocie (biens ou services). L'indexation de la masse monétaire sur le produit T x p permettrait une régulation monétaire d'une rigueur scientifique.
Si on augmente arbitrairement la masse monétaire, la valeur de chaque unité monétaire (UM) se dépréciera. A moyen ou long terme, la théorie quantitative a toujours été vérifiée par les faits. A court terme elle peut être transgressée avec prudence si la production réelle est inférieure aux capacités de production. Dans ce cas, une émission monétaire anticipée peut constituer un puissant moyen de relance économique.
Réponses à quelques critiques de la théorie quantitative :
- Elle est simple, voir simpliste, la réalité est plus compliquée.
Eh bien tant mieux si simplicité et clarté investissent le domaine économique. Ces qualités ne peuvent être gênantes que pour les requins en eau trouble.
- Elle est ancienne, dépassée.
Moins ancienne que le principe d'Archimède qui reste vrai.
- Elle est trop restrictive.
Faux, puisque l'accroissement monétaire est proportionnel à l'accroissement de la production ou aux capacités de production. C'est au contraire le système actuel qui risque d'être trop restrictif ( ou trop prodigue) puisque l'émission monétaire reste suspendue au comportement des emprunteurs.
Le grand intérêt de la théorie quantitative est qu'elle apporte une garantie absolue contre l'inflation sans compromettre la croissance. Elle constitue une arme puissante pour maintenir la stabilité des prix. L'une des idées fausses ( parmi d'autres) véhiculée par la pensée dominante est que pour obtenir la croissance, il faudrait se résigner à l'inflation. Rien n'est moins vrai. Au printemps 2000, une inflation de 1,5 % génère une hausse des taux d'intérêt d' au moins 2 %. Sur 14000 milliards d'endettement intérieur total cela fait 280 milliards ! Pour l'essentiel ce prélèvement supplémentaire opéré par les organismes prêteurs va gonfler les cours de la bourse. On peut raisonnablement penser que si ces 280 milliards restaient dans l'économie réelle, ils contribueraient bien davantage à la croissance et à l'élévation du niveau de vie des gens.
Dans le système actuel, la monnaie nécessaire à la croissance ne peut être obtenue que par l'endettement suivi nécessairement par le remboursement (capital + intérêts) générateur de contraction monétaire, donc de récession. Pour y échapper il faudra s'endetter encore davantage. Notons que au printemps 2000, pour une croissance du PIB de 3%, la croissance de l'endettement des ménages était de 8% et celle des entreprises de 14%. Le remboursement sans fin d'une dette sans fin contribue à un appauvrissement général. Il est vrai que dans ce processus démentiel l'inflation peut apparaître salvatrice en refoulant dans le futur mais en aggravant les vraies difficultés. Après tout, pour ceux qui en profitent, n' est-ce pas l'essentiel ?
X –UN DROIT ECONOMIQUE : LA CREATION MONETAIRE
La communauté nationale produit, ou pourrait produire tout ce dont elle a besoin. Elle vit en autosubsistance et ses échanges avec l'extérieur sont équilibrés. Pour cette raison, elle a le droit, et le devoir à l'égard de ses membres de se rétribuer sous forme monétaire en contrepartie de sa production sous forme de biens ou services. Il faut donc qu'elle soit dotée d'un organisme public pour remplir la fonction de création monétaire. Cet organisme public existe en France depuis 1800 : c'est la banque de France. Jusqu'en 1973, celle-ci a procédé à des émissions monétaires restreintes, dites aussi "avances légales au trésor". Cette monnaie était injectée dans le budget national, elle était donc propriété collective avant de devenir par une cascade de transactions propriété d'un particulier. Dans ce schéma, si toute la monnaie était émise par la banque de France, la société civile serait statistiquement propriétaire de toute la monnaie, ce qui paraît tout à fait justifié. Le crédit s'opère alors entre deux particuliers, le banquier n'est qu'intermédiaire. Les taux d'intérêt vont d'un particulier à l'autre, ils restent au sein de la société civile qui ne s'endette pas à l'égard des banques, lesquelles se rémunèrent par la différence des taux d'intérêt.
Dans le système actuel, le crédit s'opère entre le banquier, créateur et prêteur de monnaie, et un particulier emprunteur. Globalement, il se forme un flux de taux d'intérêt à sens unique allant de la société civile vers le réseau bancaire, propriétaire de toute la monnaie. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. En France, au printemps 2000, l'épargne s'élevait à 3870 milliards de francs (MdF), l'endettement intérieur total à 14000 MdF. Les taux d'intérêt portant sur une différence de plus de 10000 MdF. vont nourrir grassement les institutions financières sans justification réelle.
Sous la pression des milieux financiers, parfaitement secondés par l'université et l'ensemble de la classe politique, le droit de création monétaire, élément pourtant fondamental de la connaissance économique, s'est peu à peu estompé de la conscience collective.
L'enseignement économique exclut la réflexion sur le bien-fondé des mécanismes existants. Il se limite à leur description et essaie de les justifier. En l'an 2000, la pensée économique repose sur des dogmes comparables à l'affirmation que la terre est plate ! Ce décalage avec le développement des autres sciences risque de conduire l' humanité vers de terribles convulsions.
XI-UN PROBLEME D'ARITHMETIQUE ELEMENTAIRE
Comment se peut-il que à notre époque où les progrès sont fulgurants, on ne puisse trouver la solution juste à un problème d'arithmétique élémentaire d'une portée sociale majeure.
Supposons que l'on demande à un salarié de payer au banquier un taux d'intérêt sur le montant de son salaire pour avoir le droit d'en disposer. Il est plus que probable qu'il refuserait avec indignation. La même exigence à l'égard de tous les salariés provoquerait un tollé général, une révolution. Et au-delà du salariat les réactions seraient les mêmes.
Alors que, individuellement, devant l'évidence, nous aurions la sagesse de refuser le paiement d'une redevance injustifiée, nous commettons la folie, collectivement, d'en accepter le paiement parce que l'évidence disparaît. Et pourtant, arithmétiquement, le résultat est exactement le même, chacun devant payer sa quote-part. Toute la monnaie en circulation n'a d'autres sources que l'endettement, soit de l'Etat, soit des entreprises, soit des particuliers. Il en résulte que pour avoir le droit d'utiliser l'argent gagné par leur travail sous forme de salaire ou autres revenus, les français doivent payer des intérêts sur plus de 10.000 milliards de francs, soit plus de quatre fois le montant de la masse monétaire. Pour chaque personne active, le montant de ces intérêts indus s'élève en moyenne à 20.000 francs par an, soit la modique somme de 800.000 F en 40 ans de carrière.
Pour obéir à une règle rationnelle, la rémunération du travail devrait se faire en deux temps.
1er temps : Une rémunération collective par émission de monnaie centrale non remboursable et sans intérêts. Le volume de cette émission constituerait l'appoint pour obtenir la masse monétaire optimale. Les avances légales au Trésor accordées jusqu'en 1973, remplissaient très partiellement cette fonction.
2eme temps : Une rémunération individuelle par répartition de la rémunération collective. Salaires et revenus seraient alors fort justement, exempts de toute dette. La rémunération individuelle que nous connaissons est amputée par l'impôt, des charges financières de l'Etat, de la région, de la commune.
Aujourd'hui, l'impasse est faite sur la rémunération collective à laquelle est substitué l'endettement.. Il s'agit là d'une gigantesque escroquerie, c'est le crime (économique) parfait puisqu'il ne laisse pas de trace comme le commerce de la drogue. Les revenus de toute nature sont simplement assujettis à un endettement frauduleux. Le terme "argent sale"n' a-t-il pas un sens infiniment plus large qu'on ne le pense ? On peut se poser la question.
Précisons que l'endettement individuel n'est pas contestable si un particulier veut à un moment donné plus de monnaie que ne lui en procurent ses revenus réguliers ou légitimes. Ce qui est contestable, c'est que la rémunération de l'activité économique soit assujettie à taux d'intérêts du fait de l'endettement de l'Etat.
XII- SOLUTIONS ET PRINCIPES FONDAMENTAUX
1- Pour attribuer à notre système monétaire la vertu d'honnêteté que nous sommes en droit d'attendre, les solution à retenir (déjà esquissées) sont très simples et faciles à mettre en œuvre.
a)- Retirer aux banques commerciales le pouvoir de créer la monnaie en leur imposant, comme le préconise Maurice Allais, un taux de couverture de 100 %, ce qui suppose que les liquidités immédiatement disponibles figurant à l'actif du bilan bancaire soient toujours égales ou supérieures au montant des dépôts (voir chapitre V). Un tel résultat ne peut être obtenu que si tous les prêts sont couverts par des emprunts. Les banques resteraient alors pleinement et uniquement dans leur fonction d'intermédiaire financier. Deux contrôles bancaires par an paraissent nécessaires pour s'assurer du respect de ces dispositions.
b)- Transférer intégralement le pouvoir de création monétaire à la banque centrale qui dans le passé ne l'a jamais possédé que très partiellement. Il faut rappeler que la monnaie centrale est émise sans intérêts et qu'elle n'est pas remboursable. Elle constitue une rémunération collective de la nation proportionnelle à l'accroissement de la production.
2- La plus grande part des maux qui frappent l'humanité a pour cause l'ignorance ou le mépris dans lequel on tient deux grands principes économiques fondamentaux.
a)- Production marchande et création monétaire sont conditionnées l'une par l'autre et relèvent toutes deux de la communauté nationale.
Aujourd'hui la corporation bancaire, créatrice de monnaie en fait payer très cher l'usage à la nation productrice des richesses réelles.
b)- Parce que la création monétaire revient de plein droit aux nations, celles-ci n'ont aucune raison de s'endetter. L'endettement des nations n'est que pure escroquerie.
Evidemment, à l'heure où l'endettement des nations atteint des valeurs astronomiques, une telle affirmation heurte de plein fouet toutes les idées reçues et peut-être provoquera-t-elle des clameurs. Qu'importe. l'objectif ici était d'apporter tous les éléments théoriques pour d'abord, se débarrasser des idées reçues, et ensuite, permettre une refondation du système monétaire sur des bases plus saines.
XIII- LA NECESSAIRE INTERVENTION CITOYENNE.
La connaissance et l'analyse correcte des mécanismes monétaires constituent un outil puissant pour transformer la société, lui faire accomplir les progrès indispensables. Mais cet outil n'est utile que si l'on s'en sert. Comment ? En vulgarisant connaissance et analyse dans le public, en intervenant auprès des élus et des universitaires. L'enseignement universitaire diffuse la connaissance de ce qui EST, mais s'abstient de toute analyse critique sur sa validité. Est-ce de l'aveuglement ou de la complicité ? auquel cas on pourrait presque parler d'association de malfaiteurs. Le message à faire passer auprès du grand public, même le moins averti, est très simple. Il consiste à dénoncer l'escroquerie financière fondée sur la rétention de monnaie centrale gratuite pour contraindre la société à s'endetter auprès des institutions financières, sachant que la monnaie centrale est due à la nation parce qu'elle constitue une rémunération collective du travail.
Seule une large intervention citoyenne parviendra à bousculer l'ordre établi qui conduit notre civilisation dans l'impasse. Des dizaines de millions d'humains "éliminés" par la misère, 120 millions vivant sur des tas d'immondices en périphérie des mégapoles, des centaines de millions diminués par des maladies non traitées, des milliards flirtant avec le seuil de pauvreté, la violence qui se banalise, nous pourrions payer très cher notre inertie. Aujourd'hui le système monétaire affaiblit le pouvoir d'achat plus vite que le progrès scientifique(pourtant rapide) ne le fortifie. De nombreux conflits ont jalonnés l'histoire pour rendre notre monde plus hospitalier, mais aucun d'eux n'a jamais eu l'importance de celui portant sur la question monétaire.
Au moyen age la terre appartenait au seigneur, les serfs la travaillaient, les revenus allaient au seigneur. L'ordre social était maintenu par la force.
Aujourd'hui les peuples créent les richesses réelles, les banquiers créent la monnaie, les peuples doivent emprunter la monnaie, les revenus vont au banquier. L'ordre social est maintenu par stratagème.
Le système en place n'a besoin que du statu quo pour se maintenir. Le silence n'est pas neutre. Rester indifférent, c'est participer au crime contre la société que constitue l'acceptation des causes de son délabrement croissant.
Il nous faut voir, comprendre et agir sur la réalité. Lorsque nous ne le faisons pas ou le faisons mal, la réalité nous donne la réponse que nous méritons.
Alors, selon nos moyens, renforçons l'intervention citoyenne pour mériter un monde meilleur.
http://www.yhad.org/yhad_eco/comprendre/fragments/accueil-jd.htm
Sagesse sexuelle & Ethique sexuelle
Beaucoup de
nos contemporains font du plaisir sexuel leur dieu et ils y voient
l'expérience suprême de cette vie. Jésus propose à ceux qui veulent être ses
disciples, de consacrer sa vie à l'amour pour ensuite connaître le bonheur
paradisiaque de l'éternité avec Lui.
Jésus invite les hommes à devenir maître de leur appétit sexuel pour
le mettre au service de l'amour de Dieu, de soi même et des autres.
Créer sa
personnalité en maîtrisant sa sexualité ou lâcher la brute
Sexe =
amour ? pas toujours
Le sexe peut enrichir profondément l'amour entre époux,
mais livré à lui-même il peut devenir la pire des violences
Les enjeux de l'adolescence
Le sexe juste
pour s'amuser est source de blessures
Toute activité sexuelle, même purement mentale influence durablement notre
affectivité
Sexe et développement de la personne
La
pornographie est une drogue
le vagabondage sexuel émousse la puissance du sentiment
L'épanouissement ne vient du fait de laisser aller librement notre sexualité
comme les animaux, nous avons besoin d'amour pour être heureux
Adolescence,
age pour le sexe ou age de construction décisive de sa personnalité?
Les
séquelles de l'activité sexuelle précoce
Masturbation
Le
sexe est-il culturel ?
L'imposture de l'éducation sexuelle scolaire
Pudeur :
sentiment inné et intuitif que la sexualité est sacrée
Aimer, se
sentir amoureux ou une aptitude à se donner ?
Les deux dimensions de l'amour conjugal: passion et engagement
Aimer ne relève pas seulement de la puissance du sentiment
mais aussi d'une décision, d'un jugement, d'une promesse
Dimension sociale de la relation conjugale par le mariage
L'idéal de la chasteté avant le mariage découle directement de l'idéal de
l'amour absolu
la cohabitation avant le mariage favorise-t-elle le divorce ?
L'imposture du "mariage à l'essai"
L'amour un art qui s'apprend
Epanouissement par la chasteté et la fidélité
La famille école irremplaçable de l'amour
Variations de l'intérêt pour la sexualité
ce qu'il y a de plus heureux dans le monde d'après Mère Teresa
La quête la plus noble et la plus courageuse de l'homme et de la femme
Le culte du plaisir sexuel entraîne l' esclavage
Le
Pape et le Sida
Jésus est venu libérer chaque personne
le Pape n'a pas à conseiller tel péché sexuel plutôt que tel autre sous
prétexte que cela cause moins de contaminations sidéennes
Le préservatif n'est pas une protection absolue
Le préservatif protège celui qui le porte, mais pas assez l'autre personne
impliquée par le rapport sexuel
Trois situations particulièrement à risque: virginité, M.S.T., sodomie
«
Une personne homosexuelle n’est pas apte à recevoir le sacrement de l’Ordre »
Lettre de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements
Créer sa personnalité en
maîtrisant sa sexualité
La pulsion sexuelle ne peut se passer d'éducation. Lorsqu'elle n'est pas
guidée, elle risque de se développer dans des comportements régressifs et
obsessionnels. C'est à chacun d'acquérir la maîtrise de sa sexualité pour en
faire une dimension créatrice de sa personnalité. C'est aux parents et à la
société d'aider les jeunes à faire cet apprentissage.
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La confusion entre le sexe et
l'amour
Penser que la sexualité est automatiquement une expression de paix et d'amour
est d'une grande naïveté et la source d'une dangereuse confusion.
Selon le psychiatre américain Erich Fromm, L'art d 'aimer : "Le désir
sexuel peut être stimulé par l'angoisse de la solitude,
par
l'espoir de conquérir ou d'être conquis,
par la
vanité,
par le
souhait de blesser et même de détruire,
tout autant qu'il peut l'être par l'amour.
Il semble que toute émotion forte, l'amour n'en étant qu'une parmi d'autres,
ait le privilège de stimuler le désir sexuel et de se l'incorporer. Parce que
la plupart des gens associent en esprit le désir sexuel et l'idée de l'amour,
ils en arrivent facilement à la conclusion erronée qu'ils sont mutuellement
amoureux lorsqu'ils se désirent physiquement."
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La sexualité peut enrichir
profondément l'amour entre deux époux, mais livrée à elle-même, sans contrôle
de l'intelligence, elle peut devenir la pire des violences
La sexualité peut devenir aussi bien la pire des violences. Pire même que la
violence physique puisqu'elle s'attaque à l'âme de l'être humain: c'est le cas
pour le viol, la pédophilie, l'esclavage sexuel.
La pornographie utilise abondamment cette part trouble et violente de la pulsion sexuelle non maîtrisée. En France, environ une femme sur vingt déclare avoir été victime de rapports sous la contrainte, et ce, dans 67 % des cas, avant 15 ans (Les Comportements sexuels en France, 1993) . Même dans certains couples mariés, la sexualité incontrôlée est vécue comme une agression.
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Les enjeux de l'adolescence - sexualité
acte d'amour ou sexualité égoïste ?
La sexualité ne devient véritablement un acte d'amour, que lorsque l'individu
a appris à aimer avant de s'engager dans des relations sexuelles. C'est
pendant l'adolescence que l'on acquiert cette maturité du coeur par le
contrôle de soi et les relations désintéressées. Lorsqu'elle est déchaînée
trop tôt, la sexualité de l'adolescent, si valorisée actuellement, est
essentiellement narcissique et non pas relationnelle. Comme le précise le
Professeur Henri JOYEUX: "les relations sexuelles précoces ne sont en réalité
que de la masturbation entre garçons et filles", puisque chacun cherche,
surtout, son propre plaisir.
Le Docteur Suzanne KÉPES écrit à ce sujet: "Chez les adolescents et adolescentes, il y a un besoin profond d'affirmer la virilité ou la féminité et ils ne savent pas encore l'établir sur des bases d'amour. Enlevons le rapport à l'argent, le processus psychologique est le même que dans la prostitution: c'est l'affirmation de son pouvoir et de son identité au besoin sans amour, voire dans le mépris, même s'il y a ensuite remords et culpabilité."
Flatter les
adolescents en leur faisant croire que leurs désirs sexuels constituent de
l'amour, c'est les leurrer dangereusement sur leur propre maturité. C'est
aussi les détourner des types de relations qui favorisent la maturation de
leur caractère, à savoir l'amitié, l'esprit d'équipe, le respect d'autrui.
L'amitié développe le sens moral, car elle exige l'honnêteté, la loyauté et le
don désintéressé. La passion amoureuse précoce, au contraire, exacerbe
l'égoïsme, l'hypocrisie (le jeu de la séduction) et développe chez
l'adolescent un "faux moi" plutôt qu'une identité authentique.
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Le mythe du sexe juste pour
s'amuser, le sexe comme divertissement et le piège de l'érotisme
"Nous sommes pour un sexe rigolo, un sexe qui soit un moyen de communication
sympa, un peu comme la bouffe", déclarait une productrice de télévision
(Libération, 13 septembre 1986). Après le mythe naïf du "sex is love", voici
le mythe cynique du "sex is fun", sécrété par les marchands de sexe en tout
genre.
Selon ce
mythe, la sexualité n'est qu'un simple divertissement. Elle doit surtout être
abondante, diversifiée et, avec les conseils radiodiffusés des experts en
sexologie, efficace. En plus, elle est bon marché, grâce au préservatif "tarif
jeune"
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Il n 'existe pas une seule activité sexuelle, même purement mentale, qui n 'influence durablement notre affectivité, notre aptitude à aimer.
Cette
conception est basée sur une grave méconnaissance de la sexualité humaine.
Depuis FREUD, on sait en effet que celle-ci ne concerne pas seulement le
corps, mais toutes les dimensions du psychisme Il n'existe pas une seule
activité sexuelle, même purement mentale, qui n'influence durablement notre
affectivité, notre aptitude à aimer.
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sexe et développement de la
personne
Toute expérience sexuelle est mémorisée dans le subconscient et crée une
empreinte émotionnelle et mentale. Lorsque la sexualité est vécue dans le
cadre d'un amour véritable, fondé sur l'engagement total de la personne, cette
mémoire rapproche les époux. Par contre, lorsque la sexualité est vécue avec
des motivations égoïstes, infantiles, elle a tendance à figer le développement
de la personne.
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La pornographie est une drogue
qui affecte des millions d 'hommes
Elle détruit l'intimité de leurs couples en y introduisant la violence
sexuelle.
Voilà
pourquoi une sexualité non maîtrisée a tendance à devenir de plus en plus
compulsive, obsessionnelle. Il est aujourd'hui prouvé que la pornographie
fonctionne comme une drogue; une drogue en vente libre, représentant 25 % du
chiffre d'affaires de la presse et 40 % de celui de la vidéo.
On passe insensiblement de la pornographie douce et la pornographie dure.
L'accoutumance à la pornographie affecte en France des millions d'hommes. Elle
détruit de nombreux couples, puisque des maris intoxiqués, soit se
désintéressent de leurs femmes soit projettent sur elles les fantasmes de
violence et d'humiliation dont leur imaginaire est saturé. Enfin, la
pornographie favorise le développement de la criminalité sexuelle. Les
policiers le savent et en conséquence, quand ils découvrent un stock de
matériel pornographique au domicile d'un délinquant sexuel présumé, lors d'une
perquisition, ce matériel, considéré comme une pièce à conviction, est mis
sous scellées.
Selon une
enquête faite dans les prisons, 82 % des pédophiles avouent le rôle
déterminant de la pornographie sur leurs pensées et leurs comportements. Dans
40 % des crimes sexuels, le criminel avoue avoir utilisé du matériel
pornographique juste avant de passer à l'acte (Commission Meese sur la
Pornographie, 1986). Dans notre société hyper érotisée, les images sexuelles
omniprésentes n'influencent pas que les criminels potentiels. Elles nous
atteignent tous, et spécialement les enfants et les jeunes.
Une des autres conséquences est la montée de l'impuissance masculine dans la
pays industrialisés.
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le vagabondage sexuel émousse la
puissance du sentiment
Faut-il coucher pour apprendre à aimer ? Le mythe de "l'expérience sexuelle"
A partir de conceptions matérialistes, certains pensent qu'une expérience
amoureuse et sexuelle abondante est le meilleur moyen d'apprendre à aimer,
selon cette logique, "...plus je fais l'amour et plus je le fais avec des
partenaires différents mieux je sais le faire." C'est la philosophie
principale de nombreuses publications pour jeunes, comme l' hebdomadaire 20
Ans .
Plus une personne a eu de partenaires sexuels, plus sa mémoire affective est chargée de souvenirs qui l'empêchent de s'investir totalement dans une relation d 'amour véritable et exclusive.
En réalité,
le séducteur ou la séductrice sont généralement des personnes qui se sentent
incapables d'aimer et qui compensent leur vide affectif par un besoin de
dominer ou même de blesser.
De plus, le vagabondage sexuel émousse la puissance du sentiment. A cause du
pouvoir de mémorisation des émotions sexuelles, les souvenirs des expériences
sexuelles passées interfèrent avec les expériences présentes et futures,
parfois même sous la forme d'images et de sensations très nettes pendant le
coït. Ce phénomène détruit l'intimité des partenaires.
Ainsi, plus une personne a eu de partenaires sexuels, plus sa mémoire affective (son coeur) est chargée de souvenirs qui l'empêchent de s'investir totalement dans une relation d'amour véritable et exclusive.
La situation idéale reste celle de la virginité avant le mariage. Dans ce cas, la sexualité du couple est un lieu secret, qu'aucune autre personne n'a souillé et qui fortifie l'intimité du couple. La virginité du corps permet la virginité du coeur. Loin de présenter un handicap, le manque d'expérience sexuelle avant le mariage permet au couple marié de faire ensemble la découverte de ce jardin de délices. Selon la psychologue Coleen MAST: "Dans le mariage, l'expérience et les souvenirs de la relation exaltent le désir des partenaires de mieux se connaître et d'approfondir leur relation. Le sexe les unit ensemble, enrichissant et stimulant leur engagement mutuel." (The World and I, septembre 1989)
Dans le
mariage, l 'expérience et les souvenirs de la relation exaltent le désir des
partenaires de mieux se
connaître et d 'approfondir leur relation.
Les jeunes
qui ont déjà été impliqués dans des relations sexuelles pré maritales peuvent
changer de vie en commençant par l'abstinence, se constituant ainsi une
"deuxième virginité" pour se préparer au mariage.
retour au plan
L'épanouissement ne vient
du fait de laisser aller librement notre sexualité comme les animaux, nous
avons besoin d'amour pour être heureux
Avec le triomphe du matérialisme, on a cru que la sexualité humaine, comme la
sexualité animale, allait de soi, qu'il suffisait de la laisser
librement s'exprimer pour qu'elle s'épanouisse normalement, et que les
interdits culturels, en la réprimant, étaient responsables de toutes les
perversions.
La philosophie naturaliste, qui réduit l'homme à un animal, a permis à des sexologues, comme Alfred KINSEY, d'acquérir une réputation usurpée d'experts en sexualité humaine.
Animal
raisonnable, pas que animal
En réalité, il existe un monde entre la sexualité animale et la sexualité
humaine. La sexualité animale est réglée très précisément selon le cycle des
saisons, et dirigée exclusivement vers la reproduction. La plupart des animaux
ne copulent qu'une ou deux fois dans l'année, de manière très brève, et les
femelles ne sont plus réceptives dès qu'elles sont fécondées.
La
sexualité humaine, elle, comporte une vaste dimension mentale qui en détermine
l'orientation. Les psychanalystes et les biologistes ont aujourd'hui renoncé à
parler de la sexualité humaine comme d'un instinct animal, et préfèrent
l'appeler "pulsion", c'est-à-dire une force que chacun dirige en fonction de
la signification qu'il lui donne, selon les modèles qui l'influencent ou des
idéaux qui lui ont été transmis.
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Adolescence, age idéal pour le
sexe
ou age de maturation et de construction décisive de sa personnalité?
On considérait autrefois que la pulsion sexuelle faisait son apparition avec la puberté et n'atteignait sa maturité qu'à la fin de l'adolescence L'adolescence était la transition entre l'enfance et l'âge adulte, au cours de laquelle la maturation du coeur nécessitait la discipline des sens.
Depuis les
années soixante, au contraire, on valorise l'adolescence comme l'âge idéal par
excellence pour les expériences sexuelles. Jouant sur le sentiment
d'invulnérabilité et d'omnipotence propre à cet âge, notre culture exacerbe
toutes les pulsions narcissiques, antisociales et autodestructrices de
l'adolescent, au lieu de l'aider à s'acheminer vers la maturité sociale. Nous
vivons, affirme le psychanalyste Tony ANATRELLA, dans une société "adolescentrique"
retour au plan
Les séquelles de l'activité
sexuelle précoce
Les expériences sexuelles sont profondément déstabilisantes pour les
adolescents Elles les propulsent dans un monde d'émotions qu'ils n'ont pas les
moyens de gérer. Elles leur donnent l'illusion d'être capables d'aimer, alors
qu'ils recherchent surtout, dans l'expérience sexuelle, la confirmation de
leur virilité ou de leur féminité plus que le bonheur de l'autre.
Les expériences sexuelles deviennent alors des sources de malentendus tragiques pour les adolescents. Elles constituent un facteur de risque prédominant dans les dépressions et les suicides d'adolescents. Selon une étude américaine, 36 % des adolescentes qui tentent de se suicider viennent de vivre la rupture d'une liaison. (Pediatrics, février 1991 )
Heureusement, les adolescents ne sont pas tous autant affamés de sexe qu'on
essaye de le faire croire. Le rapport ACSF de 1993 sur Les Comportements
sexuels en France a révélé que: "l'âge du premier rapport sexuel se situe
aujourd'hui en moyenne à 17 ans pour les hommes et 18 ans pour les femmes."
Beaucoup d'adolescents n'ont d'ailleurs leur première expérience sexuelle que
sous l'influence de la pression ambiante, par peur d'être anormaux s'ils sont
encore vierges après 16 ans. Pire encore: 60 % des filles qui ont eu un
rapport avant 15 ans et 74 % de celles qui l'ont eu avant 14 ans y ont été
poussées par la menace ou la force, soit par un adulte, soit par un adolescent
plus âgé (Alan Guttmacher Institute, Sex and America 's Teenagers)
L`age du
premier rapport sexuel se situe aujourd'hui en moyenne à 17 ans pour les
hommes
et 18 ans pour les femmes. Où est donc la logique de la promotion du
préservatif chez les moins de 14 ans ?
Dans un
sondage réalisé par le Planning familial en Amérique, lorsqu'on a demandé à
des jeunes filles de plus de 16 ans, ayant déjà eu des rapports sexuels, sur
quel sujet sexuel elles aimeraient être informées davantage, une majorité de
84 % répondit: "Comment dire non sans froisser l'autre ?" (USA Week-end, 27-29
décembre 1991)
retour au plan
Chasteté facteur d'équilibre
De nombreuses études prouvent que la chasteté est un facteur d'équilibre chez
les jeunes. Un sondage réalisé en 1987 par le Who's Who Among American High
School Students montre que 73 % des étudiants les plus performants étaient
vierges. Une autre étude indique que les adolescents vierges ont six fois
moins de risque de suicide, dix-huit fois moins de risque de fugue, dix fois
moins de risque de consommer de la marijuana, et cinq fois moins de risque
d'expulsion de l'école, que les adolescents non vierges.
Selon l'éducateur Guy DURAND: "Les expériences sexuelles, notamment chez les jeunes, risquent de bloquer leur développement affectif vers la maturité psycho-sexuelle. En effet, en s'habituant à vivre la sexualité au simple niveau du plaisir, on se rend progressivement incapable de la vivre, même plus tard, comme langage et comme engagement." (L 'éducation sexuelle)
Les désirs
sexuels ont tendance à se cristalliser au stade des premières expériences.
C'est la raison pour laquelle un enfant victime d'abus sexuel perpétuera une
fois adulte, les réactions infantiles liées à cette expérience. Souvent, mais
pas toujours, il deviendra lui-même un parent abusif
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Masturbation
Tous les adolescents ne se masturbent pas, ni tous les adultes.
Ceux qui ne
l'ont jamais faits ou ont décidé avec succès d'arrêter sont le plus souvent
plus équilibrés psychologiquement que la moyenne, ils ont été avertis et
informés par leur parents et ils n'ont donc rien découverts par les copains ou
la pornographie (revues, T.V., cinémas, Internet, radios, DVD, vidéos). Ils
reçoivent de leurs proches plus d'amour et de compréhension que la moyenne.
Et dernière caractéristiques, ils se cachent car ils savent par expérience,
que le succès dans cette matière implique une prudence rusée qui détecte les
dangers à 1000 mètres.
Qui possède chastement et paisiblement son corps n'a pas envie, ni besoin de
se vanter, de toutes les façons, ils ne seraient pas crus.
La
masturbation fait facilement vivre la sexualité de manière narcissique et
compulsive. Elle génère une culpabilité inconsciente qui n'a rien à voir avec
l'interdit religieux, car en dehors de toute faute morale vis à vis de
l'Evangile, elle n'est pas une activité gratifiante, ni valorisante.
Il est toujours surprenant de constater combien, même les païens en sont gênés
alors que selon eux, il n'y a pas plus de mal que de cracher par terre ou de
se couper les ongles.
Qui s'y
livre de manière habituelle a toutes les chances de perpétuer cette habitude
jusqu'à l'âge adulte.
Ne croyez pas que le mariage supprime de la masturbation, l'expérience prouve
le contraire.
Le mari ou la femme ne sont pas disposés à faire l'amour à chaque fois
ou au même moment que la tentation de la masturbation se présente.
En général, le mariage n'est pas une ambulance, ni un moyen magique de guérir
ses travers sexuels et faire l'amour à son conjoint n'est pas le remède
universel.
La masturbation exacerbe des fantasmes qui ne correspondent pas à la réalité des rapports sexuels en couple et détruisent la vocation relationnelle du sexe.
C'est
pendant l'adolescence que la bataille contre la masturbation peut être gagnée
le plus facilement. A tout age, cette ascèse (lutte intérieure) peut être
gagnée par:
la compréhension intelligente de l'enseignement du Christ,
la confession, (attention aux prêtres eux-mêmes englués qui minimisent la
masturbation ou même encouragent les personnes à communier moyennant un acte
de contrition, ne pas discuter mais prier pour eux, cette mise ne garde vaut
pour presque tous les péchés sexuels pour lesquels on trouve des apôtres
jusque dans les confessionnaux)
la fuite des occasions (les situations et personnes avec lesquels on sait par
expérience que l'on a des chances de se masturber ou d'avoir envie de le
faire),
la prière
et le jeûn : pour ne plus être dirigé par son bas-ventre, il faut prendre le
contrôle de son ventre. (jeûner = limiter sa nourriture ou choisir des
aliments qui offrent moins de plaisir, pas par amour de la souffrance, mais
par amour de la maîtrise de soi, un must: le jeun au pain et à l'eau, dit
jeun qui soulève les montagnes)
A la puberté, l'éveil de la sexualité ne signifie pas sa maturité. Il signifie plutôt le début d'un processus de croissance, au cours duquel l'adolescent doit parvenir à maîtriser les désirs de son corps, en les intégrant dans un projet d'amour véritable et durable.
Jésus
est-il contre la masturbation ?
Jésus qui a dit: "quiconque regarde une femme pour la désirer, a déjà commis
l'adultère dans son coeur" condamne aussi un acte comme la masturbation qui de
soit implique un désir de convoitise sexuelle sur une autre personne.
Le sixième des dix commandements condamne l'adultère et les fautes sexuelles
et Jésus n'est pas venu abolir les 10 commandements mais les accomplir.
Le sexe est
un moyen de procréer et d'aimer, Jésus réfute la vision du sexe comme une
source autonome et légitime de gratifications sensuelles. Le sexe ne nous est
pas donné comme une fontaine de plaisirs.
Le plaisir sexuel et l'orgasme sont des dons de Dieu, mais ils ne sont pas
donnés à l'homme et à la femme pour être expérimentés en dehors du mariage.
C'est ce que les premiers apôtres et les premiers disciples de Jésus ont compris. Nous savons que les premiers chrétiens étaient exemplaires pour leur conduite sexuelle et que leur pureté dans ce domaine fut cause de conversion pour bien des païens. cf. Hamman La Vie quotidienne des premiers chrétiens, éd. Cerf
Se masturber sans projeter un désir sexuel sur une autre personne est un acte névrotique, qui est le fait d'une minorité d'individus, cela ne supprime pas le péché. L'exception ne supprime pas la règle générale. La plupart des hommes et femmes qui se masturbent le font en pensant à une autre personne.
Saint Paul
revient fréquemment sur le fait que les chrétiens, habités par la grâce divine
assument une vie sexuelle pure et vraiment différente de celles des païens qui
vivent dans de nombreuses fautes sexuelles et y mettent même leur fierté.
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L'imposture de l'éducation
sexuelle scolaire
Dans ces conditions, on peut se demander quelle est la logique des programmes
d'éducation sexuelle qui s'adressent aux jeunes même en dessous de 14 ans
comme s'ils étaient sexuellement actifs, désiraient l'être, ou devraient
l'être ? Que penser de l'objectif véritable de la brochure, La Première Fois,
réalisée, aux frais des contribuables, par l'Agence Française de Lutte contre
le Sida et massivement distribuée aux jeunes adolescents pour les inciter à
perdre, au plus tôt, leur virginité ?
Ce n'est qu'une incitation à l'activité sexuelle et une propagande pour le préservatif Étant donné le manque de fiabilité de celui-ci, ce type d'éducation sexuelle est un facteur supplémentaire de propagation du Sida. On encourage les jeunes à prendre des risques mortels, tout en leur mentant sur la protection qu'on leur offre. Pour se convaincre de l'effet incitatif des programmes d'éducation sexuelle, il suffit de rappeler que le même phénomène a été observé en ce qui concerne l'éducation à la contraception dans les écoles, dans le cadre de la lutte contre les grossesses non désirées d'adolescentes. Depuis 1973, date de leur lancement en Amérique par le Planning familial, ces programmes ont pour principal effet une augmentation de l'activité sexuelle chez les jeunes et, en conséquence, une augmentation de grossesses (+ 87 %) et d'avortements (+ 67 %) chez les adolescentes, soit exactement l'effet inverse de celui recherché (Pediatrics. février 1991).
L'éducation
sexuelle généralement pratiquée contribue au malaise des jeunes en leur
présentant la sexualité adolescente comme allant de soi et en dévalorisant la
virginité comme si elle était une tare. Le psychanalyste catholique Tony
ANATRELLA nous met en garde au sujet de son objectif réel: "On peut se
demander si tout cela n'est pas qu'un gigantesque leurre organisé par des
adultes encore fascinés par la sexualité juvénile à laquelle ils
s'identifient. Cette relation à caractère pédérastique et ce désir délirant
d'initier sexuellement des enfants sont de sérieux dysfonctionnements de la
relation éducative." Le sexe oublié.
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Éloge de la pudeur
Le préjugé, que l'on retrouve derrière toutes les tentatives d'initier les
jeunes au sexe, consiste en ce que la pudeur, qui les incite à préserver leur
pureté sexuelle, soit le produit d'une morale répressive génératrice de honte,
le "dernier rempart de l'hypocrisie bourgeoise".
En réalité, c'est tout le contraire. La pudeur n'est pas la honte, mais le
sentiment inné et intuitif que la sexualité est sacrée, qu'elle est liée
profondément au sens de notre identité, qu'elle appartient à l'intimité du
couple et qu'elle doit être protégée. "La pudeur, dit Xavier LACROIX, est
gardienne de l'individualité." La honte, en revanche, est un sentiment qui
naît lorsque notre pudeur naturelle a été violentée. Reconnaissant la pudeur
comme un droit naturel, la société punissait jadis les "attentats à la
pudeur".
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Aimer: se sentir amoureux ? ou
une aptitude à se donner ?
Le mythe romantique de la passion amoureuse
Avec l'influence de la culture hollywoodienne, héritière du romantisme,
l'amour a fini par être synonyme de passion. Dans l'esprit moderne, l'amour
appartient exclusivement au domaine du sentiment. Aimer, c'est "se sentir"
amoureux, une expérience qui vous tombe dessus à l'improviste, sans que l'on
n'y puisse rien, puis qui disparaît tout aussi mystérieusement (sauf au
cinéma, où c'est le film qui s'arrête).
Cette
valorisation de la passion s'oppose à une autre conception de l'amour, celle
qui était autrefois mise en valeur dans la tradition du mariage chrétien:
l'amour non pas seulement comme sentiment, mais comme acte de volonté,
comme l'aptitude à se donner, inconditionnellement, pour le bonheur d'autrui,
en surmontant ses propres sentiments égoïstes. Dans cette conception, le
mariage constitue non pas tant l'aboutissement souhaitable de l'amour, mais
son fondement même. C'est, l'amour action par opposition à l'amour passion,
selon l'expression du philosophe Denis de ROUGEMONT, qui ajoute: "Mais combien
d'hommes savent-ils la différence entre une obsession que l'on subit et un
destin que l'on assume ?"
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Les deux dimensions de l'amour conjugal: passion et engagement
La passion
et l'engagement ne sont pas contradictoires,
mais les deux faces de ce que devrait être une relation conjugale équilibrée.
Des psychologues nous apprennent que la passion amoureuse,
caractérisée par l'idéalisation de l'être aimé, reproduit l'expérience
enfantine de l'attachement envers les parents.
La volonté de s'engager à long terme et de se sacrifier pour autrui est, au
contraire, l'essence de l'attitude parentale.
L'amour
conjugal équilibré comprend deux dimensions:
l'une, découlant d'une attitude filiale, s'exprime dans la gratitude, la
confiance et la dépendance affective (le sentiment de ne pouvoir vivre sans
l'autre);
l'autre, provenant d'une attitude parentale, se traduit par l'engagement
absolu, le sens de la responsabilité ressentie par les époux, l'un envers
l'autre. De même que l'enfant a besoin du sentiment d'éternité que procure le
caractère absolu et indestructible de l'amour de ses parents, l'époux, ou
l'épouse, a besoin du sentiment d'éternité que lui procure l'engagement total
et absolu de son conjoint. Cette base assure la confiance et la sécurité
nécessaires pour la guérison et l'épanouissement des coeurs.
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Aimer ne relève pas seulement de la puissance du sentiment
mais d'une décision, d'un jugement, d'une promesse
C'est la dimension de l'engagement qui permet à l'amour conjugal de durer. La
passion seule, elle, est toujours changeante. Le psychologue Erich FROMM
écrit: "L'amour devrait être essentiellement un acte de volonté, la décision
de confier intégralement ma vie à celle d'une autre personne. Aimer ne relève
pas seulement de la puissance du sentiment mais d'une décision, d'un jugement,
d'une promesse."
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Dimension sociale de la relation conjugale par le mariage
C'est aussi l'engagement absolu, exprimé par le mariage, qui permet à une
relation conjugale d'acquérir une dimension sociale. Le projet commun d'un
couple marié commence généralement par le désir d'enfants, mais se prolonge
également dans le sens de la responsabilité sociale et l'hospitalité. La
signification du mariage n'est pas seulement privée, mais aussi sociale. Cette
dimension sociale contribue à fortifier l'amour des époux, en les aidant à
évoluer de "l'égoisme à deux" qui caractérise la lune de miel, vers le sens de
leur responsabilité parentale et sociale
"Aimer, ce
n 'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même
direction." Antoine de Saint-Exupéry
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L'idéal de la chasteté avant le mariage découle directement de l'idéal
de l'amour absolu
Les adolescents recherchent l'amour exclusif, fondé sur l'engagement absolu.
Adolescents, nous rêvons tous de trouver l'âme soeur, avec laquelle nous
pourrons partager toute notre vie. Nous voulons aimer pour la vie, et même si
possible pour l'éternité. Notre première expérience de l'amour nous donne ce
sentiment d'éternité.
Les adultes se trompent en plaquant sur les adolescents leur frénésie
sexuelle.
Les jeunes dont l'espoir n'a pas été détruit par l'expérience du mal ne rêvent
pas de partouze mais d'amour exclusif et intense. Chacun devine secrètement
que le multipartenariat débouche sur le vide et le dégoût de soi même.
L'adolescent n'a toutefois pas encore la maturité de coeur nécessaire à
s'engager pour la vie. Son idéal d'amour reste du domaine de l'imaginaire,
alors que la passion amoureuse le travaille dans sa chair. Il doit s'efforcer
de faire coïncider les deux, en remettant la satisfaction de ses désirs
charnels à plus tard. C'est l'idéal de son mariage qui lui permet de rester
pur pour son futur conjoint. L'idéal de la chasteté avant le mariage
découle directement de l'idéal de l'amour absolu
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la cohabitation avant le mariage favorise-t-elle le divorce ?
Est-il
préférable de se marier ou de vivre en union libre ?
A première vue, on peut penser que la cohabitation avant le mariage, ou
mariage à l'essai, constitue une bonne préparation au mariage, voire même un
bon test avant l'engagement définitif .
L'ennui est que, statistiquement, les couples mariés qui ont cohabité avant le mariage ont beaucoup plus de risques de divorce. L'union libre avant le mariage est donc indirectement un des facteurs prédominants de divorce.
Ce
phénomène s'explique simplement.
La cohabitation avant le mariage est
un système de relation basé, implicitement sinon explicitement, sur le refus
de s'engager. Chacun se réserve une porte de sortie en cas de difficulté.
Le mariage, au contraire, lorsqu'il
est vécu comme un engagement jusqu'à la mort, permet de prendre les moyens de
surmonter les crises et d'approfondir l'unité du couple à travers les
difficultés, parce que la décision est prise, au moment du mariage,
d'essayer de régler les problèmes qui se posent ou se poseront, pour pouvoir
continuer à s'aimer toute la vie.
Bien qu'extérieurement ces deux types
de relations peuvent sembler identiques, intérieurement, voire même
inconsciemment, ils sont radicalement différents.
Dans le concubinage on est ensemble s'il n'y a pas de problèmes,
Dans le mariage on se promet de tout faire pour régler les problèmes qui
se présenteront pour rester ensemble.
Un couple
qui établit sa relation sur la base du non-engagement prend certaines
habitudes et, de ce fait, a beaucoup de mal à évoluer vers ce système
relationnel différent qu'est l'engagement inconditionnel. Dans une enquête
datant du début des années 80, on posait à des couples non mariés la question
suivante: "Au moment où vous avez commencé à vivre ensemble, y a-t-il eu
décision consciemment arrêtée ou bien les choses se sont elles faites toutes
seules ?" Les deux tiers (et plus les hommes que les femmes) répondirent par
la deuxième formule, les choses se sont faites toutes seules. (Louis Roussel,
La Famille incertaine) Peut-on penser que, sur une telle base, ces
couples seront capables de durer, même s'ils se marient ?
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L'imposture du "mariage à
l'essai"
Le terme même de "mariage à l'essai" est une imposture. Le mariage ne s'essaye
pas plus que la naissance ou la mort. Événement central de la vie, il
correspond au passage d'une existence à une autre. Ce n'est pas trop que toute
l'adolescence pour se préparer à cette aventure.
Le mariage
n'est pas un refuge vers la sécurité. Ceux qui ne recherchent que la sécurité
en amour sont incapables de fonder un couple heureux, encore moins une
famille. Le mariage est un engagement total vers une aventure héroïque et
extraordinaire. Charles Péguy a dit le premier que l'aventurier des temps
modernes est le père de famille.
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L'amour un art qui s'apprend
Dans un livre célèbre intitulé L 'art d 'aimer, Erich FROMM suggère que
l'amour est un art qui, comme tout les arts, s'apprend. C'est même l'art le
plus difficile et pourtant le plus nécessaire au bonheur de tous les êtres
humains.
Les règles de l'art d'aimer comprennent ce qu'on appelle la morale. Celle-ci n'est pas nécessairement un système répressif, mais un ensemble de règles favorisant le développement et la pratique de l'amour véritable.
Bien que
les règles morales varient d'une culture à l'autre, certaines gardent une
valeur universelle. Leur perte cause la décadence des civilisations, en
privant les hommes et les femmes du droit à l'apprentissage de l'amour.
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Epanouissement par la chasteté
et la fidélité
En particulier, les principes de chasteté avant le mariage et de fidélité dans
le mariage sont un idéal épanouissant pour l'individu et un facteur d'harmonie
pour la société. Les parents se doivent d'enseigner et de démontrer à leurs
enfants ces vertus qui constituent les fondations de leur bonheur futur.
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La famille école irremplaçable
de l'amour
En effet, c'est avant tout dans la famille que doit s'apprendre l'art d'aimer
La famille est l'école irremplaçable de l'amour. Notre première expérience de
l'amour est celle que nous faisons dans notre famille. C'est pourquoi fonder
une famille et mettre au monde des enfants est une immense responsabilité qui
exige maturité et générosité. Il est abondamment prouvé que les enfants qui
grandissent dans des familles conflictuelles ou brisées gardent des séquelles
affectives, manquent de structuration psychologique et de repères relationnels
et, souvent, répètent plus tard les mêmes erreurs que leurs parents.
Bien souvent, l'intérêt excessif pour la sexualité chez les jeunes n'est que le résultat du manque d'amour et de direction positive dans la famille. Il en va de même de tous les comportements destructifs des jeunes. Selon Claude COUDERC, auteur de Nos enfants face à la drogue, c'est surtout une famille de substitution que certains adolescents recherchent dans la drogue ou la criminalité.
Lorsque
André GIDE, suivi par toute une génération d'intellectuels, clamait:
"Familles, je vous hais ! Foyers clos, portes fermées, possessions jalouses du
bonheur !", il exprimait en réalité son expérience personnelle. La famille
peut, effectivement, devenir un enfer, un lieu d'exclusion et d'oppression,
lorsqu'elle est construite sur de mauvaises bases. Combien d'hommes et de
femmes en font aujourd'hui la dure expérience ? Beaucoup d'enfants payent le
prix de l'amour immature de leurs parents.
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Variations de l'intérêt pour la
sexualité
Il faut ajouter que l'intérêt pour la sexualité varie d'un jeune à un autre
suivant les dispositions de sa nature. Dans ce domaine il y a de très grandes
différences qui vont de l'impuissance totale à l'excitation sexuelle
quasi permanente.
Certaines personnes, dont l'éducation fut pleine d'amour et de
tendresse, vivent malgré tout un attrait intense pour la sexualité. A chacun
est donné la grâce de canaliser et de maîtriser sa vie sexuelle pour la mettre
au service d'un amour très grand mais les aspirations sensuelles des individus
sont très diverses, cette diversité est un exemple parmi d'autres de la
richesse de la création accomplie par Dieu.
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ce qu'il y a de plus
heureux dans le monde d'après Mère Teresa
"L 'amour commence à la maison. Les personnes qui s'aiment pleinement
et véritablement l'une l'autre sont ce qu'il y a de plus heureux dans le
monde.
Nous le voyons bien jusque chez les plus pauvres; ils aiment leurs enfants,
ils aiment leur foyer, ils peuvent n'avoir presque rien ou même n'avoir rien
du tout, mais ils sont heureux." Mère Teresa, prix Nobel de la paix et peut
être bientôt déclarée sainte par l'église catholique.
retour au plan
la quête la plus noble et
la plus courageuse de l'homme et de la femme
Pour sortir de cet engrenage infernal de la souffrance familiale, nous pouvons
rechercher, pour nous-mêmes et pour nos enfants, l'idéal de l'amour vrai,
absolu et durable. Un tel amour existe. Il est la quête la plus noble et la
plus courageuse de l'homme et de la femme. Il exige un investissement total de
soi-même. Et notamment l'amour vrai sait attendre.
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l'hédonisme entraîne l'
esclavage
l'hédonisme sexuel a sécrété ses formes d'exploitation, de misère et de
criminalité. Jamais le trafic mafieux de la prostitution, le "tourisme
sexuel", les viols, la pédophilie, n'auront fait d'aussi grands ravages. Sous
la bannière de la lutte contre "l'ordre moral", le laxisme sexuel a engendré
un véritable désordre immoral.
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Le Pape et le Sida
Pour empêcher toute remise en question d'un culte du plaisir devenu presque
religion d'État, l'on entend rarement cette vérité toute simple: la meilleure
protection contre le Sida est un mode de vie d'abstinence sexuelle avant le
mariage ou de fidélité conjugale.
Le Pape est
le chef visible d'une église fondée par Jésus il y a 2000 ans, Jésus nous a
enseigné que grâce à lui nous pourrions être libéré de l'esclavage du péché et
notamment des péchés sexuels, grâce à Jésus, nous recevons la force de dominer
les désirs sexuels mauvais.
Tout homme est capable d'être maître de sa sexualité, personne n'est condamné
à être l'esclave de ses pulsions sexuelles.
Aussi la phrase "ceux qui ne peuvent pas faire autrement" est un non sens face
à l'amour de Jésus pour tous les hommes. Jésus n'a pas créé deux sortes
d'hommes et de femmes, d'une part, ceux et celles qui recevraient la force de
diriger leur vie et de mettre leur sexe au service de l'amour et d'autre part,
les pauvres malheureux dominés et guidé par leur sexe comme un esclave par son
maître. Cette manière de concevoir l'humanité en deux troupeaux l'un dominant
sa libido, l'autre esclave du sexe, n'est pas catholique ni chrétienne.
Jésus est venu libérer chaque
personne
Jésus apporte une libération et une élévation de la dignité de chaque homme,
personne n'est exclu. Mais il faut prendre les moyens de ce combat car ce
n'est pas un combat que tout le monde remporte, bien que tout le monde puisse
le faire. Dans cette lutte, le début est exigeant et difficile. La vie
chrétienne procure le vrai bonheur mais ce n'est pas une vie superficielle et
molle, elle comporte la croix à la suite de Jésus. Le pécheur converti dans ce
domaine, constate par la paix de son coeur qu' il a quitté une vie
profondément enfoncée dans des habitudes de péchés sexuels, pour vivre
paisiblement l'amour de Jésus alors que tant de mois ou tant d'années
auparavant, vivre sans ces plaisirs sexuels mauvais lui eut paru tout
simplement impensable.
Si la vie de chasteté demandée par Jésus ne cachait pas un trésor de paix et
de bonheur, il n'y aurait aucun fidèle vivant cette doctrine, or il y en a. Ce
ne sont pas la majorité, mais ils témoignent de la réalité de ce bonheur. S'il
y en a si peu c'est que la masse qui a expérimenté l'orgasme, avant de
connaître une vie spirituelle fervente et aimante à l'égard de Jésus, refuse
de croire que Jésus puisse offrir une vie réellement heureuse en accordant à
ce plaisir une place bien moindre, sinon nulle jusqu'au mariage. ou alors, ils
se persuadent facilement qu'en cette matière ils n'ont pas de liberté, ils ne
sont que les jouets d'une force qui les dépasse.
retour au plan
le pape n'a pas à
conseiller tel péché sexuel plutôt que tel autre sous prétexte que cela cause
moins de contamination sidéennes.
Le pape est le messager d'une libération du péché et du mal, il n'a pas pour
fonction d'apprendre aux hommes comment pécher et comment limiter les
conséquences néfastes du péché, il parle au nom de Jésus pour proposer aux
hommes le salut éternel et l'amour authentique.
Tout le monde sait que, par exemple, la masturbation mutuelle occasionne
moins de risque de contamination par le sida que la sodomie mais ce n'est pas
le rôle du pape de dire à la communauté homosexuelle: "masturbez-vous" plutôt
que de pratiquer la sodomie.
Jésus a
clairement établi un lien entre le sexe, le mariage et la fécondité, le pape
qui est son ambassadeur ne peut pas, sans trahir l'Evangile, proposer aux
hommes tel type de péché sexuel avec les femmes plutôt que tel autre. Il est
normal qu'il annonce la bonne nouvelle de la liberté possible de l'homme face
à sa vie érotique.
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Les mensongers de l'idéologie de la fausse libération sexuelle
LE
MENSONGE MEURTRIER DU "SEXE SANS RISQUE"
La politique actuelle de lutte contre le Sida se limite à la promotion du
préservatif, vénéré comme un instrument de salut, voire un objet de culte. Or,
plusieurs données scientifiques montrent les limites du préservatif comme
moyen de protection:
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Le préservatif n'est pas une protection absolue
Outre leur porosité, les préservatifs présentent des taux de rupture et de glissement qui atteignent jusqu'à 15 % et plus encore chez les jeunes. (Family Planning Perspectives, janvier février 1992, Science et Vie, août 1993, 50 Millions de Consommateurs, avril 1994.)
Selon
l'étude faite en 1993 par l'Université du Texas, pour 100 rapports sexuels
protégés entre un séropositif et un séronégatif, le risque de contamination
est de 18 % dans le cas du préservatif de bonne qualité, et de 54 % dans le
cas du préservatif de qualité ordinaire (Social Science and Medecine, juin
1993).
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Le préservatif protège celui qui le porte, mais pas assez l'autre personne impliquée par le rapport sexuel
Même sans
porosité, rupture ou glissement, on sait que durant la manipulation, le
préservatif risque d'être infecté sur sa face externe par des sécrétions
pré-éjaculatoires et vaginales contenant du virus , à moins de l'enfiler en
prenant les mêmes précautions d'asepsie qu'un chirurgien avec ses gants de
caoutchouc. Le Professeur Henri LESTRADET, de l'Académie nationale de Médecine
(Le Quotidien du Médecin, 21 octobre 1993) ainsi que les Docteurs Joël
LE PRÉVOST (Le Quotidien du Médecin, 6 décembre 1993) et André GERNEZ (Réussir
votre Santé, ndeg.7), précisent que si le préservatif protège
effectivement celui qui le porte, il ne protège que très relativement sa (ou
son) partenaire
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Trois situations sont
particulièrement à risque
1) le premier rapport sexuel, qui crée une plaie ouverte avec la rupture de
l'hymen;
Exemple : le cas de Ali Gertzfut contaminée à 16 ans. Avant de mourir, en 1992, à l'âge de 26 ans, elle fit le tour des écoles et universités américaines, pour dire aux étudiants que cela peut arriver à tout un chacun et leur conseiller: "Écoutez, s'abstenir, c'est tout à fait normal. Le seul rapport sexuel sans risque, c'est l'abstinence. Il est peut-être temps d'en lancer la mode."
2) une muqueuse vaginale déjà infectée par d'autres maladies (herpès, etc.);
3) la
sodomie, à cause de la finesse et de la fragilité de la muqueuse rectale.
La muqueuse du rectum est perméable à beaucoup de choses, non seulement elle
laisse passer toute substance soluble, c'est le principe du suppositoire,
mais elle laisse même passer des particules qui sont des milliers
de fois plus grosses qu'un virus, c'est le principe du lavement alimentaire.
Le haut risque de contamination lié à la sodomie explique l'incidence et la
prévalance du Sida dans les milieux homosexuels.
D'où l'observation de nombreux cas de contamination malgré l'utilisation du préservatif Selon le Rapport du Docteur Margaret FISCHL à la troisième Conférence Internationale sur le Sida, à Washington, en 1987, les deux membres d'un couple, dont l'un est séropositif et qui utilisent le préservatif, se retrouvent tous deux séropositifs dans 17 % des cas (1/6) après dix-huit mois, s'il s'agit d'adultes avertis et méticuleux.
Le Planning familial américain émet lui-même de sérieuses réserves sur l'efficacité du préservatif "Le plus déroutant de tout cela, en fait, c'est que dix ans après le début de l'épidémie, nous avons encore une compréhension très faible de l'efficacité des préservatifs durant l'utilisation." (Family Planning Perspectives, janvier février 1992)
Remarquons en passant que la non fiabilité du préservatif est connue depuis longtemps pour ce qui concerne la contraception. Le même numéro de Family Planning Perspectives révèle que le préservatif est inefficace pour empêcher les grossesses entre 13,2 % et 27,3 % des cas, à cause notamment des glissements et ruptures. Si les préservatifs sont aussi peu sûrs comme contraceptifs, comment peut-on croire qu'ils le seront contre le VIH, qui est 450 fois plus petit qu'un spermatozoïde et, de plus, contaminant 365 jours par an?
Autres
M.S.T.
Au risque du Sida, il faut ajouter celui des autres maladies sexuellement
transmissibles (M.S.T.), dont on parle moins parce qu'elles ne sont pas
mortelles, mais dont certaines ont des conséquences graves, comme la stérilité
permanente.
On estime, en France, qu'une personne sur 200 est porteuse chronique de
l'hépatite B, transmise principalement par les relations sexuelles, et contre
laquelle il n'existe pas de traitement efficace. L'hépatite B étant beaucoup
plus contagieuse que le Sida, le préservatif est là encore une protection
illusoire.
En résumé,
pour décrire le taux protecteur du préservatif lors d'un rapport sexuel avec
un partenaire dont on ignore s'il est ou non séropositif, il faudrait presque
parler de roulette russe avec un gros barillet plutôt que de "sexe sans
risque". La propagande officielle pour le préservatif est mensongère,
irresponsable et criminelle. Elle prépare un scandale d'une envergure encore
plus grande que celui du sang contaminé
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Seule une politique de dépistage systématique permettrait de responsabiliser chacun face à ses comportements. Une personne qui se sait porteuse du VIH est moralement tenue d'en informer ses partenaires, sous peine de pouvoir être poursuivie en justice comme un criminel.
Mais les
inconditionnels du vagabondage sexuel et du multipartenariat militent pour ce
droit de rester irresponsable.
Le résultat de l'absence de politique de dépistage systématique est
qu'aujourd'hui en France, selon l'estimation du Professeur Jean-Marie ANDRIEU,
environ 30 à 50 % des séropositifs, soit 60.000 à 100.000, ignorent qu'ils
sont porteurs du virus, et peuvent donc en toute bonne conscience propager la
maladie par leurs comportements irresponsables.
"le sexe est culturel"
Le culturalisme affirme que l'homme n'a pas une "nature" prédéfinie et
relativise tous les comportements, en les considérant comme les produits d'une
culture. On présente ainsi l'homosexualité comme une orientation ou un choix
sexuel parmi d'autres, tous moralement équivalents.
Nature et
Culture doivent exister en harmonie, comme le Corps et l'Esprit.
La sexualité ne peut devenir épanouissante que lorsqu'elle est vécue en
conformité avec son but originel. En vérité, nous portons en nous une nature
prédéfinie.
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Absurde
de nier des lois naturelles
Le mythe culturaliste est tout aussi trompeur que le mythe naturaliste. Il est
absurde de nier les lois naturelles qui nous déterminent en partie. Nature et
Culture doivent donc exister en harmonie, comme le Corps et l'Esprit. La
sexualité ne peut devenir épanouissante que lorsqu'elle est vécue en
conformité avec sa nature profonde.
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Toutes
les influences ne sont pas équivalentes
S'il est vrai que l'orientation de notre pulsion sexuelle est déterminée par
notre histoire familiale, nos modèles culturels et notre code génétique, il
est non moins vrai que toutes les influences que nous recevons ne sont pas
équivalentes. Un individu ayant grandi dans un environnement familial
harmonieux aura toutes les chances de devenir hétérosexuel et monogame. Au
contraire, un père hostile ou absent, ou une mère excessivement possessive,
sont des causes reconnues de l'homosexualité et des déviances sexuelles. Ce
principe connaît des exceptions.
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« Une personne homosexuelle n’est pas apte à recevoir le sacrement de l’Ordre
»
Lettre de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements
VATICAN, lundi 9 décembre 2002 Le Saint-Siège a expliqué dans une lettre, qu’une personne homosexuelle ou à tendance homosexuelle n’est pas apte à recevoir l’ordination sacerdotale.
«
L’ordination au diaconat et au sacerdoce, d’hommes homosexuels ou à tendance
homosexuelle est absolument déconseillée et imprudente et, du point de vue
pastoral, très
risquée. Une personne homosexuelle ou à tendance homosexuelle n’est pas, par
conséquent, apte à recevoir le sacrement de l’Ordre sacré ».
C’est ce
qu’affirme une lettre rédigée par la Congrégation pour le Culte Divin et la
Discipline des Sacrements publiée dans le dernier numéro de la revue «
Notitiae »
(novembre-décembre 2002), bulletin d’information de la Congrégation.
Selon la
lettre, écrite en italien, un évêque (dont le nom n’est pas précisé) s’est
adressé à la
Congrégation pour le Clergé pour savoir s’il était licite de conférer
l’ordination
sacerdotale à des hommes manifestant des tendances homosexuelles.
La
Congrégation pour le Clergé, dont le préfet est le cardinal Darío Castrillón
Hoyos, a
transmis la demande à la Congrégation pour le Culte Divin qui au moment de la
rédaction
de la lettre (16 mai 2002) avait pour préfet le cardinal Jorge A. Medina
Estévez, dont la
démission pour raison d’âge a été acceptée par Jean-Paul II , le 1 octobre
dernier.
La
Congrégation pour le Culte Divin s’est à son tour adressée à la Congrégation
pour la
Doctrine de la Foi, dont le préfet est le cardinal Joseph Ratzinger, pour
rédiger sa réponse.
La
Congrégation pour le Culte Divin précise que sa réponse est basée sur «
l’expérience
issue de nombreuses causes instruites dans le but d’obtenir la dispense des
obligations qui
dérivent de l’Ordination sacrée ».
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Faites nous part de votre
expérience ou de votre point de vue
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